Prince Nahel, pour vous servir

Pour Nahel, tout a commencé dans la province d'Adhabja, l'une des provinces du désert mais pourtant l'une des plus riches du Royaume du bout de l'océan grâce à ses grandes oasis luxuriantes. Mené d'une main de fer par le Prince Adhker V, Adhabja est devenu l'un des piliers du commerce également et, par conséquent, un allié très précieux de Barbãda. Depuis toujours , la famille princière fait d'ailleurs tout pour être parmi «les proches » de celle du Sultan.

Comme le veut bien souvent la coutume, Adhker, déjà âgé, était le père de nombreux enfants eut avec ses compagnes mais seuls 3 d'entre eux furent réellement légitime ; Adhker VI, Mahal et enfin, le petit dernier apparu plusieurs années plus tard, Nahel.

Ainsi donc, Nahel eut un destin tout tracé dès sa naissance et surtout la chance de ne pas naître parmi le peuple appauvrit par la guerre mais dans le palais royal.

Alors que ses frères aimaient chahuter entre deux entraînements au combat et cours avec leurs précepteurs, Nahel démontra bien vite un caractère plus posé et calme, préférant les livres aux jeux de sabres et d'épée. Facilement impressionnable, il lui arrivait d'avoir bien rapidement les larmes aux yeux, supportait mal les remontrances et se montrait incapable de s'imposer. Un comportement proprement indigne à un Prince selon son père qui se montra alors particulière sévère avec lui afin de l'endurcir, n'ayant pas peur d'aller jusqu'à se montrer violent. Nahel fut privé des livres autre que ceux nécessaire à son éducation et durant toute son enfance n'eut le droit de voir sa mère qu'un après-midi par semaine, Adhker estimant que cette dernière protégeait trop ce fils cadet si fragile.

Nahel se forgea alors une carapace, une seconde personnalité bien plus en phase avec ce que l'on attendait de lui avec l'envie de ne plus faire le déshonneur de son père. A force d'acharnement, il devint un très bon combattant et passa d'innombrables heures à étudier les stratégies de combat afin de devenir par la suite un véritable commandant d'armée, rôle qui lui serait dû en commun avec Mahal lorsque leur père décéderait et que Adhker VI lui succéderait sur le trône.

Devenu un jeune homme, Nahel n'avait plus rien de l'enfant doux et rêveur qu'il avait été. Il n'eut plus peur de s'imposer et de donner des ordres. C'est pourquoi, Adhker estima qu'il était temps pour lui de se plier à une autre tradition. Au sein de la famille Alvi, chaque prince ce doit de parfaire son éducation au sein d'une autre famille royale. Mais alors que Adhker VI et Mahal furent – en leur temps – envoyé auprès d'autres province alliées, Adhker V parvînt à envoyer son fils cadet au sein même du palais du Sultan. Une immense fierté pour cette famille princière mais également une énorme pression pour Nahel, toujours soucieux de faire la fierté de son père et craignant de ne pas être à la hauteur car au fond de lui, le jeune prince reste ce jeune homme doux et rêveur qui continue de lire en cachette et se faufile régulièrement dans les rues pour aller écouter les conteurs et s'émerveiller des odeurs et couleurs des marchés florissant d' Adhabja. Activités clandestines qui, ils le comprit très vite après les nombreux jours de voyage pour arriver à Barbãda, n'auraient pas le même effet dans les rues délabrées et pauvre entourant le palais.