Aux grands maux les grands remèdes | Guiti & Adarsh

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e sultan la demandait à son « chevet ». Enfin, « chevet »… le mot était fort, et Guiti ne s’attendait certainement pas à retrouver Adarsh Raddhal à l’article de la mort quand elle rejoindrait ses appartements, mais quand le sultan ordonnait, force était d’obéir, et Guiti devait se sentir honorée d’avoir être été choisie pour être la guérisseuse de l’homme le plus important du royaume. Cela l’arrangeait, même, car être dans les petits papiers du sultan pouvait lui permettre de se faire une réputation, une clientèle, et de veilleur aux besoins de son foyer. Elle n’avait par ailleurs rien de particulier contre le sultan. Rien pour non plus, mais elle était bien plus neutre et résignée que d’autres, qui semblaient considérer le sultan comme ce qui était arrivé de pire à leur royaume. Sauf que non. Ce qui était arrivé de pire, c’étaient les Féeriens, et pendant longtemps, le sultan avait au moins veillé à ce que ceux-ci ne viennent plus les importuner sur leurs terres, c’était déjà beaucoup. Pas assez, manifestement, mais ça…

Affublée de tout le matériel nécessaire, la sorcière avait donc quitté son domicile pour rejoindre le palais du sultan. Elle arriva très à l’heure, elle savait que cet homme n’était pas de ceux que l’on pouvait se permettre de faire attendre, et par ailleurs, elle n’aimait pas faire aux autres ce qu’elle-même ne voudraient pas qu’on lui fasse. Sauf s’ils l’avaient mérité, bien sûr. Arrivée au palais, une servante la mena jusqu’à leur illustre dirigeant. Elle sentait malgré tout que le sultan avait bien failli s’impatienter. Il ne fallait pas compter après sa patience ou sa mansuétude, ça, Guiti l’avait bien compris. Mais elle n’y comptait pas dans tous les cas. Elle se contenterait de faire son travail, et de le faire bien, puisque c’était, selon elle, ce qu’elle faisait toujours.

-Votre altesse. Guiti s’inclina avec déférence et salua le sultan avec tout le respect de rigueur. J’espère ne pas vous avoir fait trop attendre. De quoi souffrez-vous ?

Autant entrer directement dans le vif du sujet. A première vue, il n’était définitivement pas à l’article de la mort, il semblait même aller très bien. Il n’avait sans doute qu’une bête indigestion, elle ne serait pas surprise au train de vie qu’il menait, mais elle s’épargnerait tout jugement, du moins à voix haute, ce qui était à prendre pour un véritable honneur, car il n’était définitivement pas dans la nature de Guiti de faire dans la dentelle ou de garder pour elle le fond de sa pensée. Elle était généralement très voire trop transparente à ce sujet.

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uiti ne releva pas quand le sultan fit remarquer qu'elle l'aurait presque fait attendre. En présence d'Adarsh Raddhal, il était préférable de ne pas protester et de laisser couler. Elle ne savait pas s'il trouvait cette remarque charmante ou charmeuse ou si c'était une chose qu'il pensait réellement, dans tous les cas elle ne comptait pas s'interroger plus avant sur la question et se contenter de faire son travail prestement. Il était toujours préférable de demeurer dans les petits papiers du sultan, dût-il ne pas le rester bien longtemps.

Il affirma qu'il se sentait déjà plus en forme avant de préciser qu'il s'agissait de maux de ventre... C'est bien ce qu'elle s'était imaginé : le pacha en chef s'était accordé un festin à faire pâlir d'envie tout le royaume, et maintenant, son pauvre petit estomac avait du mal à le digérer. Elle compatirait quand elle aurait cinq minutes, en attendant, elle allait se contenter de faire son travail sans rien dire de plus que les paroles nécessaires à la situation... ou presque. Cela valait mieux comme cela.

-Vous avez sans doute fait un repas trop copieux ou avalé quelque chose d'indigeste. Dans les deux cas, si votre état est déjà en passe de s'améliorer, il n'y a vraiment pas de quoi s'alarmer.

Et elle aurait tout à fait pu employer son temps à plus utile, mais peu importe. La guérisseuse fouilla dans sa besace et en tira une fiole de potion violacée : avec ça, le sultan serait remis sur pied en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Et oui, cette potion était ce qu'il y a de plus innocente, si d'autres saisiraient peut-être l'occasion de l'empoisonner, ce n'était pas son cas... à quoi bon, à quelle conclusion cela reviendrait ? A ce qu'on mette l'insupportable Minati sur le trône à sa place et que tout soit à refaire ? Ce serait une perte de temps considérable.

-Buvez cela, vous serez remis en un rien de temps, faites-moi confiance. Elle marqua une pause et se risqua à une réflexion bien plus personnelle. A moins que vos douleurs soient d'ordre psychosomatiques, et dans ce cas, c'est une autre affaire.

Et il aurait de quoi somatiser dernièrement... Plus personne n'était vraiment dupe, on savait que la barrière entre les royaumes avait cédé, et on savait ce que ça signifiait. Ce ne devait pas être une chose qui échappait à cet homme.

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uiti savait bien qu'elle devait prendre des gants avec le sultan... On n'était jamais à l'abri d'accuser de lourdes conséquences si on décidait de franchir un pas de trop quand on se trouvait en sa présence. Mais en même temps, elle ne pouvait pas non plus se trouvait ainsi à proximité d'Adarsh Raddhal et ne pas vouloir, ne serait-ce qu'un peu, creuser sous la surface. Elle savait bien, évidemment, qu'elle n'aurait pas vraiment d'influence sur lui, mais en revanche, elle comptait bien poser le peu de pions qu'elle pouvait si cela lui permettait de progresser un tant soit peu.

Au passage, Guiti n'avait clairement dépassé aucune borne, pour le coup, elle s'était contenté d'une observation qui pouvait en soi être comprise comme un discours sans aucune arrière-pensée. Alors certes, il y en avait sans doute, mais en même temps, elle était professionnelle, et il était bien possible qu'elle n'aurait pas tenu un discours différent si elle ne s'était pas trouvée en présence de quelqu'un qui ne serait pas le dirigeant de son peuple, un dirigeant qui au demeurant laissait son peuple, ce même peuple que Guiti aimait par-dessus tout, dans la misère. Guiti n'était pas la plus virulente à l'encontre du sultan, contrairement à d'autres, mais on ne pouvait pas dire que sa politique soit irréprochable.

-Je ne fais aucune allusion particulière, je dis ce qui est. Les maux comme ceux dont vous souffrez peuvent être expliqués par un défaut d'alimentation ou des causes plus personnelles, et je ne peux savoir à votre place ce qui serait susceptible de vous tourmenter. Mais je suppose que dans votre situation, être soumis à un stress intense est après tout, tout à fait normal, dit-elle simplement. Sans oublier votre mariage à venir, qui lui aussi peut éventuellement ajouter une part de stress inconsciente à votre état psychologique. C'est humain de somatiser, affirma-t-elle alors avec ce ton direct qui la caractérisait, mais en faisant tout de même preuve d'une certaine déférence.

Elle évitait, notamment, de parler de la présence des Féeriens sur ses terres, qui était une source logique et naturelle de stress, sans l'ombre d'un doute. Mais elle se doutait que ce sujet-là serait trop sensible, ça lui retomberait forcément dessus.

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uiti pinça les lèvres en entendant la question de son interlocuteur, qui ne lui plaisait pas le moins du monde. Elle se montrait aussi polie que l'exigeait son rang et le fait de se retrouver en présence du sultan, mais elle n'appréciait pas du tout qu'il fasse glisser la discussion sur un terrain personnel. N'était-ce pas pourtant elle qui avait commencé en évoquant le stress auquel il devait naturellement être soumis en tant que gouvernant d'un royaume qui tombait en décrépitude ? Peut-être, mais elle l'avait fait pour des raisons presque strictement professionnelles, et certainement pas dans l'intention d'engager un rapport de proximité avec son interlocuteur, qu'elle faisait au mieux pour le tenir à distance en faisant malgré tout montre du respect qu'elle lui devait d'un point de vue technique.

-Je suis ici pour soigner vos maux, pas pour discuter des miens, c'est hors de propos, observa-t-elle d'un ton légèrement plus cassant qu'elle ne l'avait voulu.

Mais voilà, le fait est qu'elle détestait qu'on s'intéresse à elle. Le seul qui avait le droit de lui poser des questions personnelles et qui pouvait espérer qu'elle y réponde avec sincérité en retour, c'était clairement Sin, son mari et personne d'autre, tous les autres se verraient toujours confrontés à un véritable mur, une chose qu'elle n'avait pas la moindre intention de changer à son propre sujet, c'était même hors de question.

-Mais si vous voulez une réponse à cette question, non, je n'ai pas de raisons de somatiser. Je ne suis pas à la tête de tout un royaume qui attend après moi, je suppose que ça aide, reprit-elle simplement.

Ce qui était faux. Somatiser, elle le faisait de même que n'importe quel être humain. Et puisqu'elle se mettait une pression constante en toutes circonstances, elle n'était définitivement pas exempte de ces maux qui en troublaient beaucoup d'autres, certainement pas. Oui, bien sûr qu'elle était stressée, bien sûr qu'elle était troublée, bien sûr qu'elle avait de constantes raisons de s'inquiéter, et encore plus ces derniers temps, tandis qu'elle sentait qu'une menace grondait et pesait sur son royaume et sur les siens. Si le sultan devait ne pas la ressentir, alors clairement, c'est qu'il n'avait pas les épaules pour affronter ce qui l'attendait.

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uiti haussa les épaules quant à la réflexion du sultan. Elle n'avait pas la moindre intention de lui apporter satisfaction. Elle ne parlait pas d'elle, jamais, et elle le ferait encore moins en présence du sultan. Si elle acceptait de faire des concessions, c'était uniquement parce qu'elle savait bien ce qu'il en était, elle savait que ne pas être dans les petits papiers d'Adarsh Raddhal serait une véritable erreur. Bref, en ce qui la concernait, Guiti comptait rester secrète autant qu'elle le pouvait et ne rien dire de ses tourments à son interlocuteur.*

Oui, elle avait des raisons de somatiser, en réalité, elle avait de bonnes raisons de ne pas être complètement bien. Elle était soumise à beaucoup de stress, qu'elle s'infligeait à elle-même, et la colère sourde qui grondait en elle ne l'encourageait pas vraiment à prendre les meilleures décisions, loin de là. Guiti n'avait pas l'intention d'en dire plus au sujet de cette situation. Elle n'avait pas envie d'en dire plus, tout en sachant que c'était peut-être de cette manière qu'elle pourrait permettre à son interlocuteur de lui en apprendre plus. Car oui, elle aurait voulu qu'il développe le sujet, qu'il en dise davantage, mais à l'évidence, ce n'était absolument pas son intention, et Guiti ne pouvait définitivement pas compter là-dessus... si bien que au vu de sa réponse expéditive, elle songeait qu'il était sûrement préférable qu'il ne dise plus rien, alors.

-Il faut aller bien pour prendre soin des autres, c'est primordial, jamais je ne me permettrai de m'inquiéter de vous si je n'étais pas dans les bonnes dispositions pour cela. Ce serait ne pas vous faire honneur, et ça vous ferait le plus grand mal.

Elle observa son interlocuteur un instant, tandis qu'elle jaugeait son état. Malgré tout et en dépit de ses considérations personnelles, elle était tout de même là, et elle ne pouvait s'empêcher d'agraver les choses, elle tenait tout de même à garder la place privilégiée qui était la sienne pour le moment.

-Comment est-ce que vous vous sentez ? demanda-t-elle afin de se concentrer autant que possible sur l'essentiel. Après tout, elle était là pour une raison particulière, et même dans ces circonstances, elle ne l'oubliait pas.

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uiti afficha un sourire faussement flatté quand son interlocuteur lui fit remarquer qu'elle était une jeune femme singulière. Oui, elle était honnêtement convaincue de l'être, mais elle ne courait pas après les compliments, quand bien même ces derniers devaient lui venir du sultan, elle n'était définitivement pas définie par l'appréciation des autres, il suffisait qu'elle se flatte elle-même. Et pour le reste, Guiti ne tenait en haute estime une seule opinion, une seule, et cette opinion était celle de son époux. Et Adarsh Raddhal ne pouvait clairement pas rivaliser avec cela, c'était même hors de question.

-D'ici quelques minutes, vos maux ne seront plus qu'un lointain souvenir, affirma Guiti en faisant mine de n'avoir certainement pas entendu les compliments de cet homme connu pour être un grand séducteur.

Guiti ne se permettrait jamais de l'envoyer sur les roses, il n'était certainement pas question pour elle de s'opposer au sultan... Elle avait de très nombreuses choses à dire sur sa politique, mais en attendant, il représentait son peuple, et un peuple qu'elle était prête à défendre corps et âme. Il était l'éventuel rempart entre leur peuple et leurs ennemis, et ça, c'était une chose importante. Alors elle savait qu'il était important qu'elle reste dans ses petits papiers, même si ça ne lui facilitait pas toujours la tâche, bien au contraire. A certains moments, ses nerfs étaient même mis à très, très rude épreuve... surtout quand d'autres événements en parallèle entamaient d'ores et déjà sa patience, n'arrangeant bien évidemment pas les choses. Dans tous les cas, tant qu'elle savait lui faire admettre qu'il avait besoin de ses talents, alors c'était une excellente chose.

-Je suis convaincue que mes conversations font pâle figure en comparaison de la compagnie privilégiée que savent vous offrir vos épouses, fit-elle comme pour changer de sujet. Elle marqua une pause. Je ne suis même pas certaine d'avoir eu l'occasion de vous féliciter pour vos noces prochaines... Latika est une femme magnifique, en plus d'être redoutablement intelligente.

Et Guiti n'avait aucune estime ni aucune affection pour elle, mais ce n'était pas la question, loin s'en faut. En tous les cas, Guiti ne passait pas à côté des informations qu'elle pouvait glaner ici et là.

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uiti afficha un sourire de circonstance quand le sultan affirma qu'elle savait être de la meilleure compagnie qui puisse être. Elle n'allait faire aucun commentaire à ce sujet, elle allait faire mine de le prendre pour un compliment afin de ne surtout pas le heurter. A la vérité, pourtant, Guiti n'était de bonne compagnie auprès d'absolument personne, exception faite, peut-être, de son époux, qui malgré tout devait bien souvent supporter son humeur changeante, mais avait du moins le privilège d'être aimé plus que tout par sa chère et tendre épouse qui, bien que difficile, serait prête à se plier en quatre pour lui.

Elle ne pouvait pas en dire autant concernant ce brave sultan. Devoir se mettre à son service tenait bel et bien du supplice à ses yeux, et elle s'en agaçait bien souvent. Trop souvent. Elle préférait détourner le sujet afin de ne surtout pas encourager son interlocuteur vers une voie qui lui déplairait profondément à elle. Elle prenait des gants, quand il était question du sultan, elle estimait que les choses valaient mieux ainsi. A tort ou à raison, va savoir, mais cela lui permettait en tout cas de passer entre les gouttes la plupart du temps.

-Très peu, fit évasivement Guiti quand le sultan lui demanda si elle connaissait Latika.

Oui, Guiti la connaissait, et elle n'aurait de cesse que de lui reprocher ses erreurs, qui avaient précipité la chute de leur royaume. Guiti n'avait définitivement aucune forme d'affection à l'adresse de cette femme, elle lui tenait une rancune absolument terrible. Elle ne pouvait pas parler de tout ceci à son interlocuteur, alors elle jouerait la carte de l'hypocrisie.

-Je sais qu'elle est très belle et qu'elle tient beaucoup à vous, et cela me suffit.

Elle mentait à moitié. Oui, Latika était très belle. D'une beauté absolument qui avait de quoi tourner de très nombreuses têtes. En revanche, elle doutait fort du fait qu'elle tienne véritablement au sultan... Elle ne savait pas ce qui l'avait encouragée à tourner autour d'Adarsh et de s'en faire la maîtresse pour devenir son épouse, mais elle était absolument convaincue du fait qu'il y avait tout naturellement anguille sous roche.

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on, en effet, le sultan ne pouvait pas contrevenir à sa description, car elle avait fait de cette description quelque chose de particulièrement neutre et indéniable. Elle n'avait aucun intérêt à afficher la rancoeur qu'elle entretenait envers cette courtisane, au risque de se trahir elle-même. Elle avait plutôt intérêt à ne rien en dire et elle le savait bien, d'autant plus que l'une des choses qu'elle lui reprochait était justement d'avoir saisi la première occasion de se précipiter dans le lit du sultan, et elle estimait que c'était proprement inacceptable. Ce n'était définitivement pas une chose qu'elle voulait accepter, ce n'était définitivement pas une chose qu'elle voulait partager. Elle-même se trouvait bien, à sa place, et c'était une place qu'elle protègerait envers et contre tout.

-J'ai fort à faire chez moi, j'en ai peur, même si votre invitation me va droit au coeur, se déroba Guiti, qui n'avait bien sûr aucune intention, définitivement aucune, de rester plus longtemps que nécessaire au palais. Sa vie était chez elle, auprès de son époux. Elle n'avait aucune raison de copiner avec Latika, d'autant plus qu'elle ne pouvait pas la voir en peinture, et qu'elle avait déjà suffisamment de peine à dissimuler son animosité à l'heure actuelle. Et je suis certaine que votre future femme ne manque déjà pas de compagnie.

Elle évoquait là la princesse ou encore les nombreuses épouses du sultan, mais dans tous les cas, elle estimait que tout ceci ne la concernait pas véritablement... et elle ne voulait pas que tout ceci dure indéfiniment, c'était même hors de question... Alors elle s'en défendait, en essayant d'avoir l'air le plus neutre possible, mais sans doute se trahissait-elle elle-même assez facilement tant elle avait peine à accepter et à apprécier cette situation.

-Vous estimez que je partage certaines similitudes avec elle ? J'ai du mal à voir lesquelles.

Tout comme elle avait eu bien du mal à dissimuler son cynisme. Elle savait que ce n'était pas une bonne chose, bien sûr, mais Guiti refusait d'être associée à Latika de quelque manière que ce soit, pas même en matière de beauté. Oh, elle estimait que Latika était plus belle qu'elle, mais ce n'était pas la question... elle ne voulait seulement plus en entendre parler.

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