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 Le secret est l’écrin du bonheur. (Aurore)

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Abygaëlle Odien
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Message#Sujet: Le secret est l’écrin du bonheur. (Aurore)   Le secret est l’écrin du bonheur. (Aurore) Icon_minitimeVen 8 Juin - 14:40

Le secret est l’écrin du bonheur.
Aygaëlle n’était pas au fait de toutes les affaires – quand bien même, elle était dans le secret de certaines choses, qu’elle avait connaissance de certaines choses que d’autre ignorait et qu’il valait mieux qu’ils continuent d’ignorer d’ailleurs – mais elle sentait bien qu’il y avait quand même une certaine tension au château. Ou alors, la mère de famille se faisait seulement des idées ? Les tensions qui existaient entre elle et Gwendall ne l’aidait pas forcément à ne pas en ressentir d’autre. En plus du fit que Abygaëlle n’avait aucune idée d’où se trouvait Eleonore et si elle se portait bien. Même si elle ne parvenait pas à cautionner les décisions de sa fille, qu’elle regrettait vraiment qu’elle ait décidé de s’en aller de cette manière, elle ne pouvait pas s’empêcher de s’inquiéter un peu quand même. Elle aimerait seulement savoir où elle se trouvait et ce qu’elle faisait maintenant. Ce que beaucoup de personne savait, sauf elle pour le coup. Abygaëlle ne savait pas vraiment d’où venait cette tension qu’elle ressentait quand elle se trouvait au château. Celle qui s’était emparé de l’atmosphère de sa maison, elle savait parfaitement d’où elle venait, du fait qu’elle et Gwendall avait de plus en plus de mal à s’entendre. Ou qu’ils ne faisaient peut-être plus autant d’effort qu’avant pour se comprendre. Ça n’enlevait pas le fait que Abygaëlle aimait toujours son mari et qu’elle allait l’aimer à jamais, sauf que depuis qu’il n’y avait plus les filles chez eux… elle ne se forçait plus autant. Et elle préférait largement passer son temps au château auprès de sa fille, auprès de la seule fille qui lui restait d’ailleurs.

Elle le méritait après tout, parce qu’elle c’était ce qui était prévu depuis tout ce temps. Elle méritait de pouvoir se rendre quand elle voulait dans ce château, comme Anna méritait la place qu’elle avait maintenant. Ils s’étaient tous donné du mal, quand bien même ça n’avait pas été si difficile que cela. Parce que Victoria… Victoria était une fille adorable.

Enfin, malgré tout, ça n’enlevait pas le fait que Abygaëlle passait le plus de temps qu’elle le pouvait en compagnie de sa fille. Anna avait tout ce qu’elle méritait et la mère de famille se sentait tout simplement heureuse pour elle (même si tout n’était pas rose bien évidemment et qu’il aurait été bien mieux qu’elle n’épouse pas le prince, amoureux de sa sœur, en devant justement prendre la place de cette dite sœur… mais c’était mieux que rien après tout). Elle venait justement de passer toute une après-midi complète avec sa fille. Abygaëlle le savait, il était sans doute temps qu’elle prenne la peine de rentrer chez elle pour retrouver son époux, mais elle trainait un peu des pieds. Par chance, son chemin croisa celui d’une autre personne.

« Bonjour majesté. » La salua-t-elle comme il se devait, parce qu’elle était tout de même en présence de la reine de Féerie. Quand bien même, les deux femmes partageaient beaucoup de chose toutes les deux. « Comment allez-vous ? »
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Aurore Basiel
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Message#Sujet: Re: Le secret est l’écrin du bonheur. (Aurore)   Le secret est l’écrin du bonheur. (Aurore) Icon_minitimeVen 15 Juin - 3:13

Le secret est l'écrin du bonheur
   
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Décidément, ces derniers temps, personne ne pouvait souffler au château. Ou du moins, pour ceux qui avaient un temps soit peu d’importance. Mais quoiqu’il en soit, le temps n’était pas à la détente et à la procrastination. On pouvait bien dire ce qu’on voulait d’Aurore, mais en situation difficile, elle n’était pas du genre à se tourner les pouces en attendant que les choses se passent. Elle se préoccupait de l’avenir de Féerie, et donc de son avenir à elle et celui d’Edgar aussi, sans oublier son fils. Mais elle mettait Gabriel entre parenthèses ces temps-ci, étant donné qu’elle n’était pas fixée sur ses motivations et qu’elle avait quelques doutes sur lui. Elle aurait aimé qu’il en soit autrement, mais on n’avait pas toujours ce que l’on voulait, malheureusement. Mais ce n’était pas pour autant qu’elle comptât laisser les choses comme ça. Elle avait pour projet de garder Gabriel à l’œil, de le faire surveiller puis d’agir en fonction de ce qu’on lui rapporterait, mais il était hors de question qu’elle reste dans le doute et la suspicion avec lui. Les choses avaient besoin d’être éclaircies. Et Edgar avait trop de soucis et de préoccupations pour le moment pour qu’elle lui en rajoute de nouvelles. Elle allait s’occuper de cela toute seule, ou du moins, autant qu’elle le pouvait. Si la situation lui échappait de trop, ou que les choses prenaient une trop grande ampleur, elle le mettrait au courant, évidemment. Mais autant le laisser avec ses plans pour contrecarrer Nathaniel pour l’instant. Mais dans tous les cas, les prochains temps allaient être mouvementés, il faudrait se tenir prêt à y faire face, mais Aurore préférait garder confiance. Elle avait confiance en Edgar pour ça. Elle le lui avait affirmé d’ailleurs, il saurait rétablir les choses, tout remettre en ordre.

Mais Aurore avait besoin de se changer un peu les idées, de se détendre. Sortir du château elle n’y pensait pas. Elle avait toujours détesté se mêler à la cour, elle n’avait rien à leur dire à tous ces gens, et elle préférait de loin le confort du château auquel elle était habituée depuis de nombreuses années maintenant. Mais elle n’avait pas besoin de sortir pour s’aérer un peu l’esprit, elle pouvait juste se promener un peu dans les ailes où elle était sûre de ne croiser aucun indésirable. C’est qu’il pouvait y en avoir un certain nombre, et parfois plus proches qu’elle ne l’aurait voulu. Enfin bon, malheureusement, elle ne pouvait pas choisir totalement les individus qui les entouraient, Edgar et elle. Quoiqu’il en soit, elle n’avait pas vraiment l’envie de se voir faire des courbettes à tout va par les autres. C’est alors qu’elle vit s’approcher une silhouette qu’elle connaissait très bien, mais ce n’était pas une mauvaise surprise. Abygaëlle était une femme qu’elle savait apprécier. En fait, elle était même la seule Odien qu’Aurore appréciait.

« Bonjour majesté. Comment allez-vous ? »

Aurore lui adressa un sourire poli, mais tout de même avec une pointe de sincérité. Elle la voyait assez fréquemment roder dans le château, sûrement pour y voir sa fille. Aurore n’avait d’ailleurs aucune sympathie pour cette dernière, ni pour sa sœur ou Gwendall. Mais fort heureusement, c’était à Abygaëlle qu’elle avait à faire.

« Abygaëlle. Je fais au mieux, l’atmosphère est un peu pesante ces temps-ci mais les choses vont en s’arrangeant. Et vous ? »

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Message#Sujet: Re: Le secret est l’écrin du bonheur. (Aurore)   Le secret est l’écrin du bonheur. (Aurore) Icon_minitimeLun 27 Aoû - 14:25

Le secret est l’écrin du bonheur.
Quand Aurore Basiel lui adressa un sourire, Abygaëlle lui répondit avec grand plaisir. Même si forcément, la femme n’oubliait pas qu’elle avait devant ses yeux la reine de ce royaume, elle osait croire qu’il y avait quand même une affection particulière et surtout sincère entre elles. En même temps, si les deux femmes ne s’appréciaient pas, il était évident qu’elles ne se trouveraient pas ici aujourd’hui. Du moins, sans ce qui avait pu se passer dans le passé, sans ce que Aurore avait pu demander à la jeune mère qu’était à l’époque Abygaëlle, celle-ci n’aurait pas une place comme celle qu’elle avait dans le château. Quand bien même, elle ne manquait pas de profiter en grande partie de la place de sa fille. Mais c’était pour la bonne cause. Une manière pour elle de s’assurer que ce qu’elle s’était donné du mal à obtenir ne disparaissait pas. Et il y avait quand même encore quelque ajustement à faire, mais ça viendrait bien assez vite. Tant que Anna avait sa place et tant qu’elle jouait le rôle qu’elle devait jouer, alors tout devrait bien se passer.

En attendant, Abygaëlle était sincèrement heureuse de croiser le chemin de la reine, elle appréciait toujours énormément sa présence. Si elle appréciait Edgar, elle ne pouvait pas nier qu’elle était quand même beaucoup plus intimidée par le roi. Et elle aimait l’idée de pouvoir avoir une discussion avec la reine, en tant qu’amie. Même si elle ne pouvait pas oublier sa place et son rang, elle appréciait à chaque fois quand elles pouvaient discuter toutes les deux. La reine ne manqua pas de lui affirmer d’ailleurs qu’elle faisait au mieux, parce que l’atmosphère était quelque peu pesante ces derniers temps. Cela, Abygaëlle ne pouvait pas dire le contraire. Elle avait bien conscience (comme tout le monde sans doute) qu’il y avait une pression constante et pour diverses raisons d’ailleurs. Aurore précisa tout de même que les choses allaient en s’arrangeant et Abygaëlle n’avait aucune raison de mettre en doute les propos de la reine.

« Je me porte bien. »
Répondit-elle avec sincérité également. « Même si je ressens comme vous la pression de l’atmosphère. » En même temps, il n’y avait aucune raison qu’elle ne le ressente pas. Et plus encore parce qu’elle savait que l’une de ses filles en était en partit responsable. Elle n’avait aucune idée d’où se trouvait Eleonore et il y avait encore tant de chose qu’elle ignorait, mais elle savait bien que cette histoire n’était pas anodine. Que l’échange entre les sœurs avaient quand même causé quelques pressions. « Je suis ravie d’entendre que les choses vont en s’arrangeant. »

Est-ce que tous s’arrangeaient ? Sans doute pas non. Dans un monde parfait, Abygaëlle avait envie de retrouver sa complicité avec Gwendall, avait envie de retrouver Eleonore et qu’ils vivent tous les quatre heureux en profitant du mariage de Anna avec Gabriel. Mais c’était clairement trop utopiste de penser ça.
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Message#Sujet: Re: Le secret est l’écrin du bonheur. (Aurore)   Le secret est l’écrin du bonheur. (Aurore) Icon_minitimeMer 19 Sep - 20:24

Le secret est l'écrin du bonheur
   
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Abygaëlle était la seule personne de la famille Odien qu’Aurore arrivait à apprécier. Avec Gwendall c’était loin d’être le grand amour, et les rapports entre eux étaient froids et hypocrites la plupart du temps. Les jumelles, autant ne pas en parler, elle n’aimait ni l’une ni l’autre, comme ça pas la peine de choisir. Et quant à Olivia… eh bien celle-là elle oubliait tout simplement son existence, simple comme bonjour. La gamine n’avait rien demandé à personne, mais elle n’aurait jamais dû venir au monde, au moins les choses étaient redevenues à la normale de ce point de vue-là. Eleonore faisait involontairement, ou volontairement, souffrir Gabriel et en plus de cela elle voulait jouer les rebelles, et quant à Anna… Elle ne la sentait pas cette gamine. C’est tout, elle ne lui revenait pas et c’était ainsi. De toute façon, les personnes qu’Aurore tenait en estime et appréciait se tenaient sur les doigts d’une seule main. Elle n’accordait pas sa confiance et son amitié à tout le monde, au moins, elle ne se ferait pas planter de couteau dans le dos. Alors oui, elle appréciait Abygaëlle mais elle gardait tout de même quelques réserves. Abygaëlle restait une mère, et vu qui étaient ses enfants, elle ne pouvait lui accorder toute la confiance qu’elle pourrait vouloir. C’était juste de la prévoyance.

Enfin, si elle ne pouvait lui faire totalement confiance, elle pouvait au moins la considérer comme une amie. Aurore appréciait passer des moments avec elle, pouvoir discuter un peu. Cela ne faisait de mal à personne, et puis elle n’était pas obligée d’évoquer des secrets d’état pour ça. De toute façon, Aurore ne parlait à personne des décisions que prenait Edgar ou des situations de crise s’il ne choisissait pas d’en informer le peuple. La seule personne avec qui elle osait se confier un peu si ce n’était pas lui, c’était Jocaste. Et pour ce coup-ci, elle avait toute confiance en sa dame de compagnie. Depuis toutes ces années, et avec tout ce qu’Aurore lui avait confié, elle ne l’avait jamais trahie, pas une seule fois.

« Je me porte bien. Même si je ressens comme vous la pression de l’atmosphère. Je suis ravie d’entendre que les choses vont en s’arrangeant. »

Tout le monde le ressentait. Mais heureusement, la plupart des gens ignoraient totalement pourquoi il y avait cette sensation là partout à Féerie, et tant mieux. Inutile que tous accourent pour savoir le pourquoi du comment, il y avait bien d’autres choses à gérer en ce moment. En tout cas, même si tout ne retrouvait pas son calme et sa normalité, elle savait qu’Edgar faisait de son mieux pour contenir tout cela, et ce n’était vraiment pas facile en ce moment. Mais elle continuait de soutenir son époux du mieux possible. Elle n’était pas sûre de ce que savait Abygaëlle ou non. Sûrement beaucoup, à la vue de sa position. Mais Anna ne devait pas connaître tous les détails, elle était plutôt mise à l’écart tout comme Gabriel, et Aurore voyait mal son fils parler de ça avec elle de toute façon, vu la relation, ou plutôt non relation qu’ils entretenaient.

« Oui, il faut bien. Les choses doivent se remettre dans l’ordre, c’est essentiel. »

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Message#Sujet: Re: Le secret est l’écrin du bonheur. (Aurore)   Le secret est l’écrin du bonheur. (Aurore) Icon_minitimeSam 1 Déc - 10:06

Le secret est l’écrin du bonheur.
Même si Abygaëlle n’était pas au courant de tout ce qui se tramait à Féerie – quand bien même, elle était déjà au courant de pas mal de chose aussi, elle connaissait certain secret –, elle sentait bien cette tension palpable qui régnait dans le château. Elle ne pouvait pas exactement dire d’où elle venait, même si elle savait quand même que ça avait un rapport avec la disparition de sa fille. Elle ne savait pas ce que Eleonore faisait en dehors du château, elle savait simplement qu’elle était recherchée. Elle ne se savait pas, comme son mari le savait de son côté, qu’elle avait des relations vraiment peu convenables avec des personnes que Edgar ne pouvait que considérer comme un danger. Puisqu’ils étaient clairement un danger pour lui. Mais même sans savoir tout cela, sans avoir eu les confidences de son époux, elle sentait bien la tension qui régnait. Et elle espérait plus que tout que ça se calme, parce que ce n’était pas maintenant que Anna était la femme de Gabriel qu’elle souhaitait que tout dérape, bien au contraire.

Aurore affirma donc qu’il fallait bien que les choses s’arrangeant, que les choses devaient rentrer dans l’ordre, que c’était essentiel. En un sens, Abygaëlle était parfaitement d’accord avec la reine, qui était l’une de ses amis mine de rien, quand bien même elles n’avaient pas évolué dans le même monde jusqu’à… jusqu’à ce que Anna devienne une Basiel. Et encore maintenant, Abygaëlle n’était finalement que la mère de la princesse, mais elle jouissait de quelque privilège qu’elle n’hésitait pas à profiter. Mais elles étaient proches, évidemment, puisque sinon… Victoria n’aurait jamais appartenu à la famille Odien. Quand bien même, malgré cette proximité, il y avait des… choses délicates. Abygaëlle savait bien que les choses devaient rentrer dans l’ordre, c’était même plus qu’essentiel. Et en même temps, la femme ne pouvait pas s’empêcher de se dire que c’était en partie de sa fille qu’il était question. Même si elle ignorait la plupart des choses, elle savait que sa fille avait fui le château quand même. Et elle n’était pas sûre que ça soit une bonne chose que Edgar la trouve. Elle ne pouvait pas s’empêcher de se dire que sa fille s’était mise dans de beau drap et qu’elle risquait gros. Et même si Abygaëlle ne le montrait pas forcément, elle n’avait aucune envie qu’il arrive quoi que ce soit à Eleonore.

« Oui c’est important. »
Dit-elle donc, en le pensant vraiment, mais en gardant quand même son masque de circonstance. Elle était pleinement du côté de Edgar, elle le soutenait dans ce qu’il faisait, elle aimait la royauté de Féerie. Mais elle aimait sa fille, et elle ne pouvait pas complètement l’ignorer. Même si ça ne l’empêchait pas d’avoir quelques soucis avec Gwendall. « Et je fais entièrement confiance à votre époux pour que tout soit parfait, comme d’habitude. »

Parce que ça devait être comme ça, ce qui ne l’était pas était caché, enfouit.
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Message#Sujet: Re: Le secret est l’écrin du bonheur. (Aurore)   Le secret est l’écrin du bonheur. (Aurore) Icon_minitimeMer 19 Déc - 10:08

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But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Aurore aurait bien du mal à définir sa relation avec Abygaëlle. Aurore était une femme méfiante de nature, ce que son titre de reine avait multiplié. On pouvait dire qu’elle avait quelques côtés paranoïaques. Mais avec tous les complots qui se créaient dans l’ombre, les anciens ennemis qui refaisaient surface et les trahisons, il y avait de quoi. Abygaëlle connaissait certaines choses, mais cela faisait-il d’elle une personne de confiance ? Aurore aurait bien aimé pouvoir dire oui, quoiqu’étant donné ses projets concernant Gabriel et Anna, elle changerait bien vite d’opinion sur elle et la verrait davantage comme une traitresse. Mais les choses n’en étaient pas là, et pour le moment, et à part le fait qu’Aurore détestait ses filles et n’appréciait pas plus son époux, elle n’avait rien contre elle, et pouvait la qualifier sinon d’amie, de connaissance améliorée. Ce qui était déjà mieux que la plupart des gens ici. Bien mieux. Mais après tout, elle était la reine et on ne lui demandait pas d’aimer tout le monde. Loin de là. On aurait pu le lui demander qu’elle ne l’aurait pas fait de toute façon, la méfiance était sa meilleure amie.

Quoiqu’il en soit, elle ne voyait pas cela comme une corvée de devoir discuter avec elle, au contraire. Elle n’allait pas se mettre à lui détailler tous les détails politiques et tous les problèmes qu’ils rencontraient en ce moment. Même si, elle devait en savoir un peu tout de même. Ce qui était normal, elle était la mère de la princesse, mais elle était aussi la mère d’un des soucis du royaume. Les choses étaient partagées. Vraiment partagées, mais bon. Pour le moment, Aurore préférait ne pas voir les aspects trop négatifs. Tant qu’Abygaëlle montrait qu’elle restait fidèle au couple royal, cela devrait bien se passer. Même si cela changerait peut-être plus vite que prévu. Aurore savait bien que si Edgar trouvait Eleonore, il ne serait pas des plus cléments, et à dire vrai, Aurore l’espérait. Il était temps que tous le prennent au sérieux. Surtout ces pseudos rebelles. Il fallait que le calme revienne à Féerie, et le plus tôt serait le mieux.

« Oui c’est important. Et je fais entièrement confiance à votre époux pour que tout soit parfait, comme d’habitude. »

Aurore voulait bien la croire. Et elle l’espérait sincère, mais pour ça, elle devait l’être. Au moins. Aurore avait confiance en Edgar en tout cas, et elle ne doutait pas qu’il saurait quoi faire, et arrangerait bientôt les choses, il le fallait. L’air était bien trop électrique, et les gens allaient commencer à parler, comme toujours. Mais elle avait confiance en lui.

« Naturellement. Il travaille dur, et bientôt tout sera à nouveau à sa place, et les… gêneurs ne seront plus qu’un lointain souvenir. »

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Message#Sujet: Re: Le secret est l’écrin du bonheur. (Aurore)   Le secret est l’écrin du bonheur. (Aurore) Icon_minitimeMer 27 Fév - 20:26

Le secret est l’écrin du bonheur.
Au final avec tout ce qui se passait dans le royaume, Abygaëlle ne savait plus réellement dans quelle position elle se trouvait. Elle était la mère de la princesse, elle était la mère de la femme de Gabriel, le futur roi de Féerie. Mais concernant Aurore, la femme ne pouvait plus réellement savoir où elle se positionnait. À une époque, elle se posait évidemment moins de question. Le couple Basiel lui avait fait quand même suffisamment confiance pour leur confier Victoria, pour qu’ils fassent passer l’enfant pour la leur, pour l’élever comme leur propre fille, ce qu’ils avaient fait en gardant à jamais le secret de la royauté. Ils avaient à en gagner forcément, c’était évident, et le fait que Anna était maintenant l’épouse de Gabriel en était bien la preuve. Elle avait toujours été dans le sens du couple Basiel, elle avait toujours été du côté de Edgar et vu ce qu’elle avait perdu... elle prouvait bien sa sincérité vis à vis de la royauté. Elle avait quand même perdu Victoria, alors qu’elle l’avait aimé comme sa fille. Elle avait perdu Eleonore, l’une de ses filles, parce qu’elle n’avait pas pu accepter sa condition. Et on ne pouvait pas dire que Anna vivait sa condition parfaitement. Même si ça, la femme aimerait bien que sa fille reprenne du poil de la bête, parce qu’elle avait fait ce qu’il fallait faire et qu’elle devait simplement se contenter de profiter de sa position.

Abygaëlle ne pouvait donc pas nier que par moment, elle ne savait pas exactement où se positionner. Elle savait qu’elle était à sa place, bien évidemment. Mais elle ne pouvait pas non plus enlever le fait que l’une de ses familles était un souci pour la famille royale. Abygaëlle apprécia d’entendre les paroles de la reine, qui affirmait que le roi travaillait dur dans le but que tout le monde sera de nouveau en place, que tout soit de nouveau en place. Cela dit, quand la femme affirma que les gêneurs allaient être un lointain souvenir, Abygaëlle ne pouvait évidemment pas s’empêcher de penser à Eleonore. La jeune femme était une gêneuse, elle en savait quelque chose. Elle n’avait pas envie que ça soit le cas d’ailleurs, Abygaëlle aimerait bien que sa fille entre dans les rangs, elle aurait aimé qu’elle ne décide pas de quitter Gabriel de cette manière. Elle reprochait ses décision à Eleonore, mais en même temps elle aurait aimé que la situation soit différente, elle aurait apprécié que sa fille ne soit pas un épine dans un pied, que quand elle entendait cela, elle ne pense pas à Eleonore.

« Ce temps n’arrivera jamais assez vite. » Répondit-elle, cependant, encore une fois sincère. Parce qu’elle l’était, elle avait envie que le royaume retrouve sa paix, comme... comme avant que Eleonore ne cause tous ces troubles. « Mais je sais que notre roi fera tout ce qu’il faut pour nous. » Malgré tout, rien n’enlevait le fait que Abygaëlle était solidaire de Edgar, elle avait à cœur les intérêts de la couronne, les intérêts de Anna.
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Message#Sujet: Re: Le secret est l’écrin du bonheur. (Aurore)   Le secret est l’écrin du bonheur. (Aurore) Icon_minitimeMar 19 Mar - 13:24

Le secret est l'écrin du bonheur
   
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Aurore n’avait rien contre Abygaëlle, au contraire, c’était une femme qu’elle appréciait. Une femme de caractère, qui savait s’affirmer sans se cacher derrière son époux sans cesse, qui n’avait pas peur e faire ce qu’il fallait pour que les choses se passent comme elle le voulait (encore que si Aurore savait que la femme prévoyait de droguer son fils pour qu’il consomme son mariage avec Anna, et qu’ils fassent un héritier, elle reverrait très clairement son jugement.) Mais pour l’heure, Aurore appréciait Abygaëlle, ce qui était bien la seule de la famille Odien. Elle n’aimait pas les autres, et cela pouvait bien être réciproque qu’elle s’en fichait éperdument. Ce n’était pas comme si Aurore se souciait vraiment de l’avis des autres, d’une manière générale, elle faisait bien ce qu’elle voulait comme il lui plaisait. Ce n’était pas pour rien qu’elle était reine, elle n’avait rien à attendre de qui que ce soit. Il n’y avait qu’Edgar qui pouvait lui dire quelque chose, mais il avait autre chose à faire en ce moment, et ils avaient toujours su avancer ensemble, en une bonne complémentarité. De ce fait, elle ne le craignait pas, et il n’avait pas à la surveiller. Ce qui n’était pas le cas de tous, beaucoup de membres de la cour méritaient qu’on s’intéresse à leur cas, mais pour Aurore, Abygaëlle n’en faisait pas partie. Elle restait fiable, surtout après le fait qu’elle ait élevé Victoria, encore que, ils ont eu une très bonne contrepartie pour cela. Une de leurs filles princesse, c’était plus qu’équitable.

Pour ce qui était de la confusion entre Eleonore et Anna, et tout ce que cela avait engendré, ils n’y étaient pour rien. Tout comme pour la mort de Victoria au final. Aurore et Edgar avaient joué franc jeu pour une fois, et ils n’avaient absolument rien à se reprocher. Ce qui n’était pas le cas des enfants Odien. Mais en plus de leurs torts, Aurore serait capable de leur trouver de nombreux autres défauts, à cause de son jugement, donc il était inutile de les énoncer maintenant. Quoiqu’il en soit, elle était tout de même satisfaite de constater qu’elle était de son avis, concernant la crise du royaume et le fait qu’il faille mettre les perturbateurs hors d’état de nuire. Certes, il y avait une chance pour qu’elle joue la carte de l’hypocrisie, mais elle avait tout de même l’envie de la croire. Après tout, dans les perturbateurs, il y avait une de ses filles, et il serait malheureux, regrettable même, de découvrir qu’Abygaëlle la couvre, ou quelque chose du genre, mais Aurore avait envie de penser que non, ce n’était pas le cas.

« Ce temps n’arrivera jamais assez vite. Mais je sais que notre roi fera tout ce qu’il faut pour nous. »

Peut-être bien, mais il arriverait. Ce n’était pas négociable. Aurore avait une confiance sans faille ne son époux, il avait maintenu la paix durant deux décennies, il saurait gérer cette crise, ce n’était qu’une question de temps, mais elle savait qu’il y arriverait. Edgar avait toujours su protéger son peuple après tout, personne ne pourrait le nier.

« Naturellement. Mais assez parlé de tout cela. Qu’avez-vous de nouveau à raconter ? »

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Message#Sujet: Re: Le secret est l’écrin du bonheur. (Aurore)   Le secret est l’écrin du bonheur. (Aurore) Icon_minitimeSam 8 Juin - 14:52

Le secret est l’écrin du bonheur.
Abygaëlle était bien placée pour savoir que le roi savait prendre les choses à bras le corps afin de s’en sortir, afin de faire en sorte que les événements divergeant un peu de l’équilibre retrouvent leurs places. Après tout, quand la famille Odien avait accepté de prendre Victoria avec eux, ils n’avaient pu que s’en rendre compte. Les éléments perturbateurs rentraient dans le moule, ou partait tout simplement. Au fond, ce n’était pas forcément une bonne chose, mais Abygaëlle savait dans tous les cas que c’était ainsi que Edgar gérait les soucis. Alors, en un sens, il n’y avait aucune raison de douter du fait qu’il allait tout faire pour ramener de l’ordre et faire en sorte que l’atmosphère soit moins pesante.

Même si, le fond du souci, venait en partie de Eleonore. Abygaëlle n’avait pas spécialement envie que sa fille devienne une cible à abattre, même si elle regrettait vraiment le choix que sa fille avait pris, elle n’avait pas envie qu’il lui arrive quoi que ce soit. Elle espérait d’ailleurs qu’il lui soit rien arrivé, même si elle n’en savait rien par conséquence. Enfin, dans tous les cas ce n’était pas le moment de penser à sa fille. Aurore affirma qu’il était assez de parler de tout cela, avant de lui demander ce que Abygaëlle avait de nouveau à raconter. En soit, la femme n’avait pas grand-chose à apprendre à la reine, elle savait déjà tout. Mais c’était quand même vraiment agréable d’entendre la souveraine lui demander une telle question personnelle. Elle avait conscience que tout le monde n’avait pas la chance de connaître l’amitié de Aurore. Les deux femmes partageaient énormément de chose par conséquence et c’était quelque chose qui tenait vraiment à cœur à Abygaëlle.

« Oh vous savez, pas grand-chose. Du moins, rien que vous ne sachiez déjà. »
Anna avait épousé Gabriel, maintenant elle passait plus son temps ici que chez elle. Contrairement à Gwendall, qui passait plus son temps chez eux qu’ici, alors qu’il n’avait aucune raison de continuer de travers dans la ferme, bien au contraire. Ils avaient largement les moyens maintenant, il n’avait plus besoin de se tuer à la tâche. Abygaëlle hésita une seconde avant de reprendre. « J’aimerais réussir à convaincre… mon époux qu’il n’a plus besoin de se donner autant de mal au travail. »

C’était un sujet délicat, qu’elle ne devrait peut-être aborder avec la reine. Mais en même temps, elle avait aussi besoin d’en parler. Au fond, ça faisait un moment maintenant qu’elle et Gwendall ne se trouvaient plus sur la même longueur d’onde et maintenant que Anna avait épousé Gabriel, que Eleonore avait disparu… que Victoria était morte, elle avait un peu le sentiment qu’il n’y avait plus rien qu’elle pouvait partager avec son époux. Ce qui ne voulait pas dire qu’elle ne l’aimait plus, mais ils ne se comprenaient définitivement plus.  
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Message#Sujet: Re: Le secret est l’écrin du bonheur. (Aurore)   Le secret est l’écrin du bonheur. (Aurore) Icon_minitimeJeu 18 Juil - 14:56

Le secret est l'écrin du bonheur
   
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Aurore n’avait aucun doute sur l’efficacité d’Edgar pour gérer cette situation. Il était qualifié, plus que qualifié. Il l’avait démontré à de nombreuses reprises, et elle savait qu’il saurait faire ce qu’il fallait. Abygaëlle était peut-être dans une situation difficile, concernant Eleonore, mais à dire vrai, Aurore ne compatissait pas vraiment. Sa fille, ou même ses filles, étaient des nids à soucis, et si l’une pouvait être maitrisée, et canalisée, il serait plus simple de gérer l’autre. Quand bien même, Anna se tenait relativement tranquille pour le moment, Aurore préférait tout de même surveiller un peu les choses pour ne pas avoir de mauvaises surprises. Surtout qu’elle n’aimait pas du tout Anna, et qu’elle ne la trouvait pas bien pour Gabriel. Et Eleonore n’était pas mieux, elle était même pire.

Mais bon, Aurore avait assez abordé ce sujet-là, et il était aux lèvres de beaucoup de monde. Beaucoup trop anxiogène, elle avait envie de parler de sujets plus légers. Elle n’en avait pas vraiment en tête, mais peut-être que cela serait le cas pour Abygaëlle, après tout. Même si elle passait beaucoup de temps au château, elle avait peut-être des choses à lui apprendre. Du village, de la cour… Aurore n’était pas en recherche de potins mais ce n’était pas désagréable de temps en temps. Tout le monde avait tendance à être grave, et sérieux ces derniers temps, si bien que cela en devenait triste. Aurore avait envie de se divertir l’esprit, ne serait-ce qu’un peu. Et puis, même savoir quelques nouveautés concernant son amie serait une bonne chose, si elle avait des choses à dire, ce qu’elle espérait.

« Oh vous savez, pas grand-chose. Du moins, rien que vous ne sachiez déjà. »

Bon, elle était un peu déçue. Pas d’Abygaëlle, mais quelques nouvelles auraient été appréciées cependant. Mais elle n’attendait pas non plus de la femme qu’elle invente des histoires pour la contenter, cela ne servirait strictement à rien. Aurore était sur le point d’abandonner l’idée et d’enchaîner sur autre chose, mais Abygaëlle finit par reprendre la parole avant qu’elle ait eu le temps d’ouvrir à nouveau la bouche.

« J’aimerais réussir à convaincre… mon époux qu’il n’a plus besoin de se donner autant de mal au travail. »

Gwendall Odien… ce n’était pas un homme que la reine appréciait. En même temps, Aurore n’appréciait pas grand monde, il fallait mériter sa sympathie, et ce n’était pas du tout le cas de Gwendall. Même si ce dernier ne devait probablement pas s’en soucier. Mais quoiqu’il en soit, non, elle ne l’appréciait pas. Elle ne savait pas vraiment ce qu’elle devait répondre à Abygaëlle. Certes, il était le père de la princesse, ce qui ne l’enchantait pas du tout, mais bon, elle n’allait pas se plaindre de ne pas le voir assez souvent. Mais elle pouvait comprendre la positions d’Abygaëlle, peut-être qu’il lui manquait à elle.

« Je peux comprendre que cela vous agace. Mais je ne vois pas bien comment je pourrai vous aider dans cette entreprise. »

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Message#Sujet: Re: Le secret est l’écrin du bonheur. (Aurore)   Le secret est l’écrin du bonheur. (Aurore) Icon_minitimeVen 1 Nov - 19:12

Le secret est l’écrin du bonheur.
Abygaëlle n’avait donc pas grand-chose à raconter à la reine, malheureusement, alors qu’elle lui posait une question quand même. Elle revint tout de même sur le fait qu’elle aimerait que son époux ne prenne pas autant de temps à travailler dans leur champ. Aurore lui affirma qu’elle comprenait que cela l’agace, quand bien même la femme n’était pas si sûre que cela qu’elle soit capable de comprendre réellement la situation. En même temps, il valait quand même mieux qu’elle ne se doute pas de ce qu’ils pensaient, enfin, notamment de ce que Gwendall pensait surtout. Quand ils se parlaient et que son époux lui disait qu’il avait envie de faire quelque chose pour aider Eleonore, Abygaëlle craignait toujours que ça soit quelque chose qui arrive aux oreilles du roi et de la reine. Parce qu’elle n’avait aucune envie qu’ils aient des ennuis et malheureusement, il était quand même fort possible qu’il finisse par avoir des ennuis.

Aurore continua en affirmant qu’elle ne voyait pas réellement comment elle pouvait l’aider. Abygaëlle se sentit un peu mal à l’aise, elle n’attendait pas réellement de l’aide de la part de la reine. La femme savait bien qu’ils devaient faire en sorte de s’accommodait avec la situation. Ils n’avaient pas le choix en même temps. Enfin, ils avaient eu le choix quelques années avant, quand ils avaient accepté d’adopter Victoria, mais maintenant ils n’avaient clairement plus le choix.

« Je me doute que vous ne pouvez rien faire, je ne vous demande rien d’ailleurs. »

Elle ne se permettrait pas, les Basiel étaient déjà vraiment généreux avec eux. Bon, en même temps, Anna était la femme de Gabriel et donc la future reine du royaume si tout se passait comme ça devait se passer. Alors ils avaient quand même une place en cet endroit, mais ça n’enlevait pas le fait que Abygaëlle avait conscience que si les Basiel avaient l’intention de leur retirer cette chance, ils en avaient les moyens. Elle n’avait aucune envie de déranger Aurore avec ses quelques soucis de couple, ce n’était clairement pas son attention, surtout que ce qui se passait entre elle et Gwendall devait rester entre elle et Gwendall. Bon, en grande partie parce qu’ils étaient incapables de se comprendre depuis que Anna avait épousé Gabriel, ou bien même depuis avant tout cela. Cette histoire était peut-être un peu trop complexe pour leur couple, malheureusement.

En tout cas, Abygaëlle ne demandait rien à Aurore. Elle n’avait dans tous les cas pas envie que la reine s’intéresse à leur vie de couple. Elle avait bien d’autre chose à faire et si elle pouvait rester à l’écart de toute cette histoire ça serait quand même bien mieux.
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Message#Sujet: Re: Le secret est l’écrin du bonheur. (Aurore)   Le secret est l’écrin du bonheur. (Aurore) Icon_minitimeSam 4 Jan - 22:52

Le secret est l'écrin du bonheur
   
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Aurore était loin, mais très loin d’avoir envie de s’occuper des histoires de couple des Odien. Ou des histoires de couple de qui que ce soit d’autre. Elle s’occupait du sien, et c’était déjà très bien selon elle. Quoique, Edgar et elle n’avaient jamais eu de soucis conjugaux, enfin, sauf à une certaine période, mais Aurore n’aimait pas vraiment y repenser, et elle préférait occulter cela de son esprit. Quoiqu’il en soit, elle avait beau apprécier Abygaëlle, ce n’était pas du tout le cas de son mari, et elle était vraiment contente qu’il n’ait pas eut l’idée de venir vivre à la cour. Moins elle voyait Gwendall, mieux elle se portait. Elle n’irait pas jusqu’à prétendre le détester, mais il n’était vraiment pas le genre de personne avec qui elle pouvait avoir des affinités. Déjà qu’elle en avait peu, ce n’était certainement pas avec des gens comme lui qu’elle allait les gaspiller.

Non, Gwendall Odien était un homme… déprimant. Toujours à tirer une tête de dix pieds de long, toujours à bougonner, à se plaindre… elle noircissait peut-être un peu le tableau, mais c’est ainsi qu’elle le voyait. Et cela ne l’étonnait pas vraiment d’apprendre qu’il y avait de l’eau dans le gaz avec Abygaëlle, qui voudrait d’un tel homme très franchement ? Il n’avait pas, ou plus grand-chose pour lui, c’était le cas de le dire. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle le dirait très franchement à Abygaëlle, elle avait tout de même un minimum d’éducation, même si elle était reine, elle ne disait pas tout ce qu’elle pensait, l’hypocrisie était une bonne amie à elle.

« Je me doute que vous ne pouvez rien faire, je ne vous demande rien d’ailleurs. »

Encore une chance. Aurore n’avait aucune ambition de donner des conseils aux couples en crise. Elle n’avait pas dit cela parce qu’elle pensait qu’Abygaëlle lui demandait un service, mais juste parce que c’est un fait. Elle ne pouvait rien faire pour la femme en face d’elle, concernant son couple, en plus de n’en avoir aucune envie. Des Odien, Abygaëlle était bien la seule qu’elle arrivait à apprécier, mais ce n’était pas assez pour qu’elle mette son nez dans ses affaires. Dans tous les cas, effectivement, Abygaëlle ne lui demandait rien, alors tout allait pour le mieux. Enfin pour Aurore, parce que son interlocutrice restait avec ses soucis, mais c’était ainsi.

Mais ce n’est pas pour autant qu’elle y était insensible. Après tout, Abygaëlle était son amie, enfin un genre d’ami, mais elle savait faire la part des choses, et mettre de côté ce qui ne lui plaisait pas. Compartimenter les choses était une activité très saine, et aussi très arrangeante par moment.

« Naturellement, je me faisais juste la réflexion à voix haute. On ne peut pas dire que je m’entende très bien avec votre époux, mais j’espère pour vous que vous saurez arranger les choses. »

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Message#Sujet: Re: Le secret est l’écrin du bonheur. (Aurore)   Le secret est l’écrin du bonheur. (Aurore) Icon_minitimeVen 8 Mai - 13:57

Le secret est l’écrin du bonheur.
Abygaëlle afficha un sourire quand la reine précisa qu’elle se faisait simplement la réflexion à voix haute. Elle aurait aimé donner une autre image de son couple à son amie – parce qu’elle avait l’audace de croire qu’Aurore et elle étaient amies, sinon la reine ne lui aurait jamais demandé d’adopter Victoria, ce qu’elle avait fait en grande partie parce qu’elles étaient proches –, mais elle ne pouvait malheureusement pas le faire. Les choses n’allaient pas très bien avec Gwendall, elle ne pouvait pas entièrement le cacher et par moment, ça lui faisait du bien d’en parler. Mais elle n’avait cependant pas envie d’embêter la reine avec ces histoires, elle avait beaucoup trop de chose à gérer pour s’ennuyer avec ses soucis de couple.

Aurore lui précisa qu’elle ne s’entendait pas très bien avec son époux, ce que Abygaëlle savait parfaitement. Elle avait conscience que Gwendall ne faisait pas vraiment d’effort concernant le roi et la reine, elle aimerait que ça soit le cas, mais ça ne l’était pas… Gwendall restait renfermé sur ses positions, il passait son temps chez eux à s’occuper de leur champ alors qu’ils n’avaient plus besoin de le faire, alors qu’il pourrait passer plus de temps en compagnie de Anna, qui avait quand même grandement besoin de ses deux parents. Mais ça semblait trop lui demander. Même si forcément, l’absence de Eleonore justifiait beaucoup de tout cela et surtout… le fait que l’homme l’avait revu. Abygaëlle avait apprit tout ça, mais elle gardait l’information pour elle, elle ne pouvait pas prendre le risque d’en parler. Elle ne pouvait pas le faire concernant son époux bien sûr, qu’elle avait forcément envie de protéger, mais aussi pour protéger sa file épouse de Gabriel. Alors qu’elle avait quand même un peu le sentiment de trahir la confiance de la reine.

« Je vous remercier. » Dit-elle doucement quand Aurore précisa qu’elle espérait quand même que les choses allaient s’arranger entre elle et son époux. Abygaëlle avait la faiblesse de croire que c’était quelque chose que la reine pensait réellement, qu’elle était sincère quand elle le lui précisait. Parce qu’elle l’appréciait suffisamment pour avoir envie que ça se passe mieux avec son mari. Abygaëlle espérait que ça allait mieux se passer entre elle et son mari oui, avec le temps, même si ce n’était pas forcément évident. « Je ne vais pas vous déranger plus Majesté, vous avez fort à faire. » Et Abygaëlle s’en voudrait d’ennuyer plus son amie avec ses soucis de couple. « Il est temps pour moi d’aller retrouver mon époux justement. »

Elle avait l’intention de retrouver Gwendall oui, même si elle ne savait pas vraiment comment la situation allait se passer, comment sa soirée allait se passer en compagnie de son mari.
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Message#Sujet: Re: Le secret est l’écrin du bonheur. (Aurore)   Le secret est l’écrin du bonheur. (Aurore) Icon_minitimeVen 24 Juil - 21:24

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Très honnêtement, Aurore n’en avait strictement rien à faire, des affaires de couple des Odien. Mais elle se devait tout de même de se montrer un minimum poli. Après tout, elle appréciait Abygaëlle, ce n’était pas non plus sa grande amie et confidente, mais elle l’appréciait. Et elle reconnaissait que sa compagnie était agréable. Elle ne resterait pas forcément dans cet état d’esprit, encore moins quand elle apprendrait ce que la femme prévoyait de faire à son fils, mais pour l’heure, elle n’avait pas grand-chose à lui reprocher. Si ce n’est ses filles qu’elle ne pouvait pas supporter. Mais bon, Abygaëlle était très différente de sa progéniture, alors la reine pouvait tout à fait passer du temps avec elle et mettre ces mauvais points de côté.

Enfin bref, elle n’était pas spécialement surprise que Gwendall et Abygaëlle passent par une période difficile. Ils étaient si différents… il était évident qu’ils ne voyaient pas la situation de la même façon. Ils n’étaient pas très bien assortis, c’était une évidence. Edgar et elle l’étaient beaucoup plus. C’était quelque chose qu’elle avait toujours pensé. En même temps, ils s’étaient plus dès qu’ils s’étaient rencontrés, et encore aujourd’hui, après toutes les épreuves qu’ils avaient traversées, ils étaient toujours soudés, toujours amoureux l’un de l’autre. Et elle était absolument certaine que cela ne changerait jamais. Elle ferait tout pour que cela ne change pas. A commencer par soutenir son époux quoi qu’il arrive, c’était quelque chose d’extrêmement important.

« Je vous remercier. »

Elle n’avait pas besoin de la remercier. Aurore n’était pas sincère, mais Abygaëlle n’avait pas besoin de le savoir. Surtout que la reine avait toujours été experte dans le paraître. En même temps, en tant que reine elle n’avait pas grand-chose d’autre à faire. Et cela ne la dérangeait pas. Elle n’avait jamais cherché à avoir des responsabilités particulières. Le titre de reine était ce qui importait le plus, et cela lui convenait aisément. Et puis, elle soutenait son époux envers et contre tous, c’était déjà bien.

« Je ne vais pas vous déranger plus Majesté, vous avez fort à faire. Il est temps pour moi d’aller retrouver mon époux justement. »

La reine lui adressa un petit sourire. Il est vrai qu’elles avaient bien papoté toutes les deux. Et puis, Aurore avait beau apprécié Abygaëlle, elle n’allait pas non plus lui accorder toute sa journée, elle avait ses priorités. Mais elle était tout de même contente de l’avoir croisée. Aurore était une femme égocentrique, mais elle savait aussi apprécier la compagnie des autres, et elle savait s’intéresser, quand elle l’avait décidé, quand cela en valait la peine.

« Bien entendu, je ne vais pas vous retenir inutilement. Mais j’ai été ravie de pouvoir converser avec vous quelques instants. »

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